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SYMBOLIQUE DU COU




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SYMBOLIQUE DU COU (nuque)La confiance en soi

Une grande voie de passage

Le cou est le passage obligé de connexions vitales entre la bouche et l'estomac, entre le nez et les poumons, entre le cerveau et la colonne vertébrale ou le coeur. Un conduit essentiel sur le plan anatomique dont les groupes musculaires complexes permettent de hocher, de tourner, de secouer, d'incliner etc. la tête offrant des messages sociaux essentiels sur le plan gestuel.

Plus en détails:

C'est par le cou que passent l'œsophage et la trachée (conduit transportant l'air depuis la gorge jusqu'aux poumons). C'est par lui également que passent de nombreuses veines et artères irriguant le cerveau (carotides, jugulaires...) ainsi que de nombreux nerfs essentiels : les pneumogastriques, les nerfs spinaux, les nerfs phréniques, les nerfs laryngé inférieur. Sans oublier la moelle épinière, protégée par les vertèbres cervicales. La chaine ganglionnaire pour le système lymphatique.

La mobilité de la tête

Il permet à la tête de se mouvoir de bas en haut (flexion/extension), de droite à gauche, sur le côté ainsi qu'en rotation. Ainsi, un cou bien mobile peut réaliser des flexions extensions de plus ou moins 90 ° (menton posé sur la base du cou ou au contraire crâne en appui sur le haut du dos). Sur le côté, la flexion peut aller jusqu'à 120 ° (oreille posée sur l'épaule). En rotation, l'angle maximal est aussi de l'ordre de 120 °. Il est donc impossible de tourner complètement la tête pour regarder son dos.


Les muscles profonds

• Les hyoïdiens. Essentiels pour la déglutition, ils assurent l'abaissement de l'os hyoïde et du plancher buccal.

• Le splenius capilis qui prolonge et tourne l'épine dorsale.

• Le sterno-hyoïdien permet de tourner la tête du côté opposé à la contraction en l'inclinant du côté de celle-ci.

• Les scalènes jouent un rôle dans l'inspiration, le fléchissement et la rotation des vertèbres cervicales.

• Le muscle angulaire. Élevateur de l'omoplate, il permet de tourner et d'incliner la tête du même côté.

• Le rhomboïde est un élevateur, et un adducteur, de l'omoplate qu'il colle contre la cage thoracique.

• Le serratus agit sur la traction avant de l'omoplate.

Les muscles superficiels

• Le trapèze qui recouvre les muscles splenius capilis et le rhomboïde, sert notamment à l'extension de la tête et à soulever les épaules vers l'arrière.

• Le sterno-cléido-mastoïdien, très puissant, connecte l'épaule au crâne et fait tourner la tête, la fléchit en avant, s'opposant ainsi au trapèze.


On ne s'en rend pas compte, mais plus de 80% de nos échanges passent par d'autres canaux que par les mots.


Anatomie du cou

Le cou est délimité en avant par la gorge, en arrière par la nuque, en bas par les clavicules et en haut par la mandibule.

Au niveau de la gorge, le cou est traversé par les parties hautes de l'appareil digestif, le pharynx et l'œsophage, et par les parties hautes de l'appareil respiratoire, le larynx et la trachée. On trouve également au niveau du cou quatre glandes :

  • La thyroïde, située sur la face antérieure de la trachée, elle sécrète deux hormones thyroïdiennes qui agissent sur le métabolisme.
  • Les parathyroïdes sont des petites glandes situées sur la face postérieure de la thyroïde, elles sécrètent une hormone agissant sur le taux de calcium dans le sang.
  • Les glandes salivaires qui sont représentées par la parotide (située en avant des oreilles) et la sous-maxillaire (située sous la mâchoire).
  • Le muscle platysma, il recouvre l'avant du cou et permet des mouvements de la bouche et la tension de la peau du cou.
  • Le muscle sternocléidomastoidien, il est tendu sur les côtés du cou entre le sternum et la clavicule et le l'os temporal. Il permet la flexion, l'inclinaison et la rotation de la tête.


Physiologie du cou

Le rôle principal du cou est le soutien et la mobilité de la tête grâce à sa structure osseuse et musculaire.

De part toutes les structures qu'il renferme, il a également un rôle important dans la digestion, la respiration, la phonation et le métabolisme.



Pathologies du cou

Cervicalgies. Les douleurs au cou peuvent avoir de multiples origines. Elles sont par exemple attribuables à:

  • Tensions et raideurs musculaires : contractions musculaires prolongées dans les épaules et dans la nuque qui peuvent devenir douloureuse. Elles font généralement suite au maintien d'une position pendant plusieurs heures ou à une mauvaise posture.
  • Entorse cervicale : on l'appelle communément coup du lapin (mouvement de la tête vers l'avant, puis vers l'arrière). Elle peut survenir au moment d'un accident de voiture ou d'un fort impact pendant la pratique d'un sport.
  • Torticolis : contraction musculaire involontaire d'un des muscles du cou. Il se traduit par une forte douleur au niveau du cou ainsi qu'un blocage des mouvements. La personne se trouve comme "coincée".
  • Arthrose cervicale: usure du cartilage qui se situe au niveau des articulations des vertèbres cervicales. Cette pathologie concerne essentiellement les personnes âgées de plus de 50 ans et entraîne des douleurs, des céphalées (maux de tête), une rigidité de la nuque. Il s'agit d'une maladie chronique qui évolue progressivement sur plusieurs années.
  • Hernie discale : la hernie discale correspond à la saillie d'une portion d'un disque intervertébral. Ces disques donnent une souplesse à la colonne et servent d'amortisseurs en cas de choc. Une hernie discale se produit lorsqu'un disque s'affaiblit, se fissure ou se rompt et qu'une partie du noyau gélatineux fait irruption. Elle peut toucher n'importe quelle région de la colonne vertébrale. Dans le cas du cou, on parle de hernie discale cervicale.


Inflammations

Angine : infection au niveau de la gorge, et plus précisément au niveau des amygdales. Elle peut s'étendre à l'ensemble du pharynx. L'angine est due soit à un virus - c'est le cas le plus fréquent - soit à une bactérie et est caractérisée par un mal de gorge important.

Laryngite : inflammation du larynx, notamment au niveau des cordes vocales. Parler devient alors douloureux. Il existe deux types de laryngites : la laryngite aiguë et la laryngite chronique et il existe des différences entre les laryngites de l'enfant et de l'adulte.

Pharyngite : inflammation du pharynx, le plus souvent due à une infection bénigne, causée par un virus ou une bactérie. Lorsque l'inflammation concerne également les muqueuses nasales, on parle de rhino-pharyngite.

Kyste : un kyste est une cavité qui contient un liquide ou une substance semi-solide qui se forme dans un organe ou dans un tissu. La grande majorité des kystes ne sont pas cancéreux. Au niveau du cou, le plus fréquent est le kyste du tractus thyréoglosse (3) (près de 70 % des anomalies congénitales de cette zone). D'origine embryonnaire, il est la conséquence d'un développement anormal de la thyroïde pendant les premières semaines de grossesse. Dans 50 % des cas il se manifeste avant l'âge de 20 ans. L'infection est généralement sa principale complication.

Adénopathies (ganglions) : le plus souvent, il s'agit d'un ganglion qui enfle en réponse à une infection, comme un simple rhume par exemple. Il existe toutefois de nombreuses autres causes possibles de « tuméfaction » survenant au niveau du cou ou de la gorge. Il est donc conseillé de consulter son médecin au moindre doute afin d'en déterminer l'origine.


Pathologies de la glande thyroïde


Goitre : désigne une augmentation de volume de la glande thyroïde. Il est fréquent, en particulier chez les femmes. Le goitre n'est pas en lui-même une maladie. Il peut être présent dans des maladies très diverses.

Nodule thyroïdien : Il n'est pas rare qu'une petite masse se forme dans la glande thyroïde, pour des raisons qu'on ignore encore souvent. On lui donne le nom de nodule thyroïdien.

Cancer de la thyroïde : le cancer de la thyroïde est un cancer plutôt rare. On en recense en France 4000 nouveaux cas par an (pour 40 000 cancers du sein). Il concerne les femmes à 75 %. Ce cancer est souvent détecté à un stade précoce. Le traitement est alors très efficace avec une guérison dans 90 % des cas.

Hypothyroïdie : conséquence d'une production d'hormones insuffisante par la glande thyroïde. Les personnes les plus atteintes par cette affection sont les femmes après 50 ans.

Hyperthyroïdie : désigne une production anormalement élevée d'hormones par la glande thyroïde. Elle est moins fréquente que l'hypothyroïdie. Chez les personnes en hyperthyroïdie, leur métabolisme fonctionne en accéléré. Elles peuvent se sentir nerveuses, avoir des selles fréquentes, trembler et perdre du poids, par exemple.


Le corps parle,

Il exprime toutes nos émotions, aussi bien celles que nous désirons garder pour nous que celles que nous voulons transmettre.

Le chercheur américain Robert Rosenthal a mesuré l'impact du langage non verbal, celui du corps, dans la communication quotidienne. Il est étonnant !

Cela commence dès l'enfance : le nouveau-né communique de visage à visage après la naissance. Sa mère lui apprend peu à peu à décoder le monde, par ses expressions corporelles. Dans le règne animal aussi, les bébés singes apprennent à avoir peur des serpents en voyant leur mère s'effaroucher. Chez les adultes, la première impression non-verbale est décisive dans les contacts humains. C'est vrai dans les relations amoureuses aussi bien que dans les entretiens d'embauche !!

C'est d'ailleurs cette faculté langagière du corps qui est le ressort de l'empathie c'est-à-dire la capacité à comprendre ce que l'autre ressent : le cerveau nous fait ressentir son vécu parce qu'il décode naturellement les micro-mouvements de son visage et de son corps. Nous percevons ainsi la douleur physique d'un être parce que les mêmes zones cérébrales, que celles actives lorsqu'il souffre, sont activées chez nous. Grâce à l'action des neurones miroirs, nous faisons inconsciemment travailler les mêmes zones du cerveau que lui.

On parle aussi « d'intelligence émotionnelle » : nous hiérarchisons les informations qui nous arrivent à partir de critères émotionnels.



Ce langage du corps n'a pas de frontière : que nous soyons asiatique, occidental ou africain, si nous vivons une émotion, elle sera lisible sur notre visage. Bien sûr, chacun d'entre nous dispose d'un patrimoine gestuel qui lui est propre et qui diffère d'un individu à l'autre. Mais si le cerveau enregistre une émotion, elle s'affichera sur le corps, que la personne en soit consciente ou non. Cela se traduira par des gestes, des positions, des micro-mouvements, des clignements d'yeux, ... etc.

Jacques Lacan disait bien : Je parle avec mon corps, et ceci sans le savoir. Je dis donc toujours plus que je n'en sais.

Le cerveau humain est composé de deux hémisphères : l'hémisphère droit qui accueille les émotions , fonde le ressenti, et l'hémisphère gauche qui décode de manière logique, avec vigilance et mise à distance.


La ligne de partage entre les deux hémisphères est bien visible au centre du cerveau. Les informations sont transmises d'un hémisphère à l'autre par le corps calleux. Plus de 99% des neurones corticaux travaillent à la communication interne entre les aires du cerveau. Les informations émotionnelles sont reçues dans l'hémisphère droit qui gère la partie gauche du corps et les informations rationnelles sont traitées dans l'hémisphère gauche qui gère la partie droite du corps. Il y a donc une logique de croisement. Si l'hémisphère droit est plus actif, c'est la moitié gauche du visage et du corps qui va le manifester, et vice-versa.

Les deux parties du corps et du visage n'expriment donc pas les mêmes réalités.

On a pu observer que les bébés regardent davantage la partie gauche du visage de leur mère, celle qui exprime les émotions du cerveau droit. Ou les pères choisissent de placer leur enfant sur le bras gauche (actionné par le cerveau droit) quand ils veulent l'aider à s'endormir. Ou encore, les amoureux s'embrassent le plus souvent d'œil gauche à œil gauche.

Lors d'émotions intenses, le branle-bas émotionnel est déclenché par l'hémisphère droit qui est suractivé et qui irrigue fortement la moitié gauche du visage (qui est dilatée). Lorsque les émotions ressenties sont positives, la moitié gauche du visage a tendance à s'ouvrir et elle se ferme lorsqu'elles sont négatives.

Quand une personne décode les informations de son interlocuteur, c'est le cerveau gauche qui travaille et la moitié droite du visage qui se manifeste davantage.

Quand une personne est contractée, elle l'est souvent davantage dans la partie droite de son corps (plus tonique). Si la contraction est constante, c'est que le stress s'inscrit en permanence dans son corps. Et là aussi il faut prendre des mesures correctives.


Les micro-démangeaisons

Le néocortex voudrait que la vie se passe sans soubresauts. Dans cette perspective, il étouffe les émotions fortes. Mais les émotions sont dans le cerveau depuis des millions d'années. Il n'est pas question pour elles d'en être délogées. A coups de déplacements de rides, de battements de cœur et autres gratouillis, elles organisent une résistance active face au néocortex.

Elles se propagent dans les mains qui se portent sur l'une ou l'autre partie du visage ou du corps, indice de ce qui démange. C'est le cerveau qui donne l'ordre aux mains d'intervenir, sans que la personne en soit consciente. La personne ressent une micro-démangeaison et y répond impulsivement.

On peut dire que la main dit tout haut ce que le corps pense tout bas.

Il est courant, par exemple, de se gratter le crâne quand on cherche la solution à un problème difficile. Ou de se frotter l'œil quand on ne veut pas voir une situation qui ne nous convient pas.

Ou de se gratter le côté arrière de la tête quand on est dans une impasse. Plus les micro-démangeaisons s'approchent de la nuque, plus elles prennent une tonalité émotionnelle agressive. Signe que l'embarras augmente et l'impulsivité aussi.

Les démangeaisons sous le nez sont liées au non-dit, c'est-à-dire au mensonge. Ce n'est pas pour rien qu'on parle du nez de Pinocchio !

Les micro-démangeaisons sont 6 fois plus présentes sur la partie droite du visage que sur la gauche, ce qui n'est pas étonnant puisqu'elles répondent à l'expression de l'agressivité d'autrui (décodée par l'hémisphère gauche du cerveau).

La fonction secondaire des micro-démangeaisons est de donner une contenance à l'individu qui bouge et gesticule pour se sortir d'un mauvais pas. Le geste permet d'échapper à son interlocuteur pour réfléchir à la réaction la plus appropriée.

La symbolique du corps est universelle. Les êtres humains ont tous le même corps, chacune de ses parties remplit partout les mêmes fonctions physiques et symboliques, qu'elle que soit la culture considérée.

La bouche est toujours au centre du visage, elle ingère la nourriture et émet les sons ou les mots.

Les gens se regardent avec les yeux, saisissent les objets avec les mains, prennent ceux qu'ils aiment dans leurs bras et se sauvent avec les jambes.

Dans toutes les cultures, le sternum désigne l'égo, le je. Avoir mal au sternum est souvent l'indice d'un mal-être personnel, d'une difficulté à trouver sa place dans la société.

Le ventre est le symbole de l'avoir. Toucher son ventre, le caresser permet de se rassurer sur ses propres possessions, d'en être fier ou de s'en inquiéter, d'être jaloux de celle des autres aussi.

Le bassin est la zone de la sexualité par excellence. Certains hommes se réconfortent inconsciemment en caressant leur sexe. Ils affirment ainsi leur virilité.

Placer les mains sur les hanches traduit la recherche d'ascendant et d'autorité.

Les bras sont des liens. Ils permettent la relation. Mais ils sont aussi des armes de lutte, pour celui qui joue les gros bras ou qui tombe à bras raccourcis sur son adversaire.

Les jambes sont, comme les bras, un lien dans l'espace. Elles rapprochent ou elles éloignent. Elles disent oui en se rapprochant et non en s'éloignant. On se tiendra plus près des personnes qu'on apprécie, on s'écartera de celles dont on se méfie.

La symbolique du corps au travers de la colonne vertébrale et du dos

Le visage est l'espace stratégique par excellence parce qu'il est la tour de contrôle du corps, le radar qui lie toutes les dimensions de l'information. Les mains ont la fonction de le protéger de l'extérieur. Par exemple, en cas de peur, la main se portera instinctivement sur la bouche pour la fermer et ne pas laisser entrer la frayeur. C'est un geste qui ne trompe pas. Porter la main au menton indique le doute de la personne face à une situation incertaine ou ambiguë. Se mettre les mains sur les oreilles montre souvent qu'on ne veut pas entendre ce qui ne fait pas nos affaires.


Le cou est la voie royale des émotions

On dit souvent avoir une boule dans la gorge ou avoir le souffle court. Le cou est la voie royale empruntée par les émotions pour rejoindre le cerveau. Pas étonnant qu'autant de bouchons s'y forment et qu'autant de douleurs cervicales se déclenchent !



Le cou nous démange là où nos émotions cherchent un passage vers l'extérieur. C'est le cou qui demande à être gratté : il donne l'ordre à la main d'intervenir à un endroit précis pour soulager la démangeaison.

Par exemple, ouvrir son col de chemise pour arriver à respirer dans une situation pénible. Ou placer sa main dans la zone du cou, sous la gorge, pour permettre à l'air de passer quand on affronte un message négatif.

Le côté gauche du cou nous démange lorsque nous sommes en lien avec quelqu'un d'autre et que nous attendons l'occasion de pouvoir parler. Le côté droit nous démange lorsque la communication est tendue et les propos négatifs, quand le climat est à la violence symbolique.

La main se posera sur le cou pour traiter les messages liés à ce qu'il faut dire ou taire.

Le corps pense tout haut

L'être humain est un être d'émotions. Il exprime certaines de ses émotions par ses gestes, et cela mêle s'il les communique aussi par la parole.





En situation de communication, la main des gens se déplace environ toutes les 6 secondes, ce qui signifie qu'elle effectue environ 10 gestes à la minute si le climat est d'une intensité émotionnelle moyenne. Ces gestes racontent la vie de l'inconscient. Il est important d'y être attentif, en tant qu'interlocuteur, car ce langage du corps nuance le discours et complète l'échange humain.

À côté des émotions exprimées, il y a celle que nous réprimons et qui se manifestent malgré nous, via les micro-démangeaisons. Les impulsions qui déclenchent chez nous le désir de se gratter ne sont pas perçues consciemment.

Grâce aux micro-démangeaisons, les tensions émotionnelles émergent, trouvent à se dire, et peuvent être gérées afin que le corps retrouve son homéostasie c'est-à-dire son équilibre.

Lorsqu'on ressent une micro-démangeaison sur la moitié droite du corps, l'univers de la communication est le plus souvent négatif ou difficile. Les informations sont traitées par l'hémisphère gauche du cerveau avec plus de distance.

Le langage corporel remonte à la nuit des temps : il est inscrit dans nos gènes, c'est ce qui le rend universel parmi l'espèce humaine. Y être attentif, c'est retrouver notre pleine dimension d'être humain.



Symbolique des problèmes aux vertèbres cervicales

Cervicales hautes : C1, C2, C3 

Ruminer, vouloir être quelqu'un d'autre, vouloir avoir une situation plus valorisante.

  • C1, l'atlas : Communication profonde, en terme d'émission. C'est aussi le support de la tête. => Se sentir dévalorisé car on n'est pas écouté. Hyper-vigilance
  • C2, l'axis : Communication profonde, en terme de réception. => Ne pas pouvoir intégrer une information intéressante. Reconnaissance
  • C3 : Liée au contact, à la beauté, au visage. => Vouloir que les choses soient belles.Peur de dire Non.

Cervicales basses : C4, C5, C6, C7

Conflit d'injustice et/ou de soumission.

  • Problèmes en C3, C4, C5 : Difficulté d'harmonisation entre sa pensée et ses actes.
  • C4 : Recherche du juste milieu, compromis dans la communication. Reliée à la bouche et au nez. Culpabilité, Colère.
  • C5 : Rapport avec le verbe, la parole, le pharynx et les cordes vocales. => Problème lié à la parole et au déplacement. Peur de dire
  • C6 : Reliée au cou, aux amygdales. => Rêve d'enfance inaccessible. Fardeau
  • C7 : Reliée à la thyroïde, au cou, aux épaules, au temps. => Énorme conflit d'injustice : être dans la soumission. Peur de ne pas s'en sortir.

Les vertèbres C6, C7 et C8 sont des racines cervicales qui servent au passages de trois grands nerfs du bras, sensitifs et moteurs. Le conflit est dans ce cas orienté vers le faire et le toucher du bras.



Le torticolis qui n'en as jamais eu?

Si nous sommes affectés d'un torticolis, il se peut que nous refusions de regarder les choses en face. On préfère, et ce souvent inconsciemment ignorer la situation ou même la fuir par crainte de se voir obligé de prendre les décisions qui s'imposent. La difficulté ou la peur de passer à l'action sont plus fortes que la nécessité de changement ou le besoin de se respecter.


Notons, que lors d'un torticolis, il ne nous est plus possible de faire aller la tête de droite à gauche, ce mouvement qui nous permet de dire non sans parler.

Plus possible de refuser l'évidence, plus possible non plus de nier, on se retrouve coincé et obligé de regarder en face, à ce que l'on vit, aux personnes et à soi même.

Il peut également exprimer notre difficulté ou notre incapacité de dire non à une personne ou une situation.

Les personnes qui souffrent de torticolis ont de la difficulté à changer leur regard sur les choses, sur la vie, sur ceux qui les entourent. Elles n'arrivent pas à être sincères avec elle-même.

Elles peuvent se montrer inflexibles, parfois entêtées et s'attachent à leurs certitudes.

C'est la peur, le besoin de se protéger qui fait agir ainsi, il y a certainement tout au fond un sentiment de dévalorisation et la crainte de se sentir attaqué dans l'action.

Si vous souffrez de torticolis demandez-vous ce qui s'est passé dans votre vie juste avant que ce blocage apparaisse ? Faites le lien avec ce que j'ai écrit précédemment et demandez-vous aussi quel changement pourrait vous être favorable ?

Puis vous avez l'accident de voiture, Paf le coup du Lapin, rien avoir avec un problème émotionnelle... on protège par une minerve pendant un temps les cervicales fragilisées. Avaient ils un problème de confiance en eux? Aucun rapport, mais la question demeure en cherchant d'autres cas similaires, certaine personne non jamais eu de problème de coup du lapin...

Puis, je reçois une personne en situation d'échec familiale , de travail, elle ne cessait de répéter, elle n'était pas digne de confiance, que son intelligence nul , elle n'était pas a la auteur des attentes que l'on lui demander etc... cette personne souffrait atrocement de douleurs des vertèbres cervicales, les douleurs on apparu très jeune. Une famille dans le contrôle et autoritaire toujours dans la  compétition, l'échec ne devait pas exister. La confiance en soi était ébranlé, écrasé, sa confiance a implosé.

Comme Mathias Alexander, le cou est considéré comme une clef permettant de débloquer le reste du corps, donc, votre posture,

C'est une technique qui permet d'améliorer l'usage de soi en prenant conscience puis en modifiant des habitudes qui peuvent être génératrices de stress et de tensions inutiles.

"Cessez le faux, le juste se fera de lui-même". F.M. Alexander

En lisant les quelques mots je vous ai surpris à vous réinstaller et a bouger votre nuque (n0n)...

 

E.M.T le 07.12.2020

TETE AU COU


LA BARBE

La remise en question

Remettre les choses en questions, c'est tracer une frontiere entre le passé et le futur

LA BOUCHE

La jalousie
Les jaloux sont de redoutables auditeurs qui n'entendent que ce que vous avez omis de leur dire et ne voient que ce que vous essayez de leur cacher.

LES CHEVEUX

Le Narcissisme

La télé et autres médias a sacralisé la civilisation de l'image et de la beauté est devenue un produit de consommation d'une banalité à pleurer.

LES CILS

La compassion

La compassion me fait penser à ces cols de chemises d'une autre époque, il faut toujours bien l'amidonner pour qu'elle ne ressemble pas un business de charité.

LE COU

La confiance en soi

LA NUQUE

La confiance en soi

Celui qui se méfie systématiquement des autres ne peut pas savoir confiance en lui

LA GORGE

La Peur

La peur est une énergie fondamentale et le carburateur de toutes audaces qui mènent au succès.

LE CRANE

  OCCIPITAL

  Le doute

  Tous les sceptiques sont des abstinents sur lesquels il vaut mieux ne pas compter

  PARIETAL

  Le deuil

  Le chagrin évacue le passé et fait le lit d'un avenir toujours différent de celuidont vous aviez rêvé.

LE FRONT 

L'espace et le temps

Il est un lieu dans le mental ou l'espace et le temps se rejoignent et de confondent. On l'appelle le présent

VERTEX (au du crâne)

La superstition
Quand le ciel vous tombe sur la tête, c'est le vertex qui prend la première averse.

LES DENTS

La resistance à la frustration

Mieux vaut être  résistant frustré qu'un frustré incapable de résister à la tentation

LES JOUES

La tendresse

Elles sont la caisse de consignation des baisers et des gifles

JOUE DROITE

Le courage

C'est la joue qui faut tendre à son adversaire pour le défier.

JOUE GAUCHE

La générosité

La générosité est plus souvent un acte narcissique qu'un acte de compassion.

LA LANGUE

L'instinct de conservation

Le choix des mots vaut mieux que les choix des armes.

LES LEVRES

Le plaisir

Le plaisir et la chance sont deux paradis inaccessibles à tous ceux qui refusent de se faire confiance.

LA LEVRE SUPERIEURE

Le mensonge et la colère

Faut-il mentir pour éviter de se mettre en colère ou piquer une colère pour éviter de mentir? Telle est la question ?

LA LEVRE INFERIEURE

La cupidité

Concupiscence et envie sont les deux mamelles de la culpabilité, le plus répugnant des sept péchés capitaux.

LES MACHOIRES

La ténacité

La ténacité est le plus beau fleuron de l'instinct de survie.

LE MENTON

Le défi

Une vie sans défi est une existence d'eunuque

LA MOUSTACHE

L'improvisation

Improviser, c'est prendre le risque de réussir là ou les stratèges échouent plus souvent qu'à leur tour.

LE NEZ

Flair et savoir fair!

On peut avoir le flair et savoir faire sans pour autant avoir le sens des affaires

LES OREILLES

Egoïsme et revendication

On tire les oreilles aux garnements qui ne pensent qu'à eux, ceux qui veulent tout pour rien et ne valent rien du tout

LE LOBE DROIT

L'érotisme

Sans le concours de l'érotisme, la sexualité serait aussi motivante qu'une cuillerée d'huile de ricin.

LE LOBE GAUCHE

Le fantasme

La force du fantasme est hallucinante. Elle peut reléguer la réalité au rang d'une mauvaise fiction.

LES PAUPIERES

Le bonheur

Dans le terme bonheur il ya "bonne heure". Ce qui prouve bien que ce sentiment ne peut être consommé qu'au présent de l'indicatif.

LES PUPILLES

L'authenticité

Elles expriment la vérité des émotions au nez et à la barbe du mensonge des mots.

LE REGARD

Le charisme

Le charisme est une émanation de l'âme humaine et probablement la seule preuve de son existence

LES SOURCILS

Inspiration et créativité!

L'inspiration est une sublimation du sentiment amoureux.

LA TÊTE

La contestation

Il est toujours plus facile de contester que de réfléchir à des solutions de rechange.

LE VISAGE

L'affirmation de soi

Le visage correspond rarement à la réalité intérieure.

LA VOIX

Le véhicule exclusif de la conviction

Ce en quoi je crois se réalisera si le ton de ma voix porte ma foi.

Réf: Douleurs et troubles fonctinnels myofasciaux tome1 Travell et Simons

Réf: Le langage Psy du corps J.Messinger

Réf: Passeport Sante

Réf: Langage Emotionnel du corps R.Fiammetti