SYMBOLIQUE DU GENOU
QUE DIT MON GENOU
Il est une articulation qui permet la jonction entre la cuisse et la jambe, 3 os sont impliqués dans cette zone : le fémur, le tibia et le péroné. Le cartilage présent assure la fluidité des mouvements de ce genou.
Cette articulation autorise la flexion, l'extension, un peu de rotation dans la position fléchie.
Une articulation entre mes os, mes muscles et mes tendons, oui. Mais aussi un lien qui me permet de marcher, d'avancer, de me mouvoir.
Grâce à mon genou, j'avance. Je vais de l'avant.
Mon genou est le lien grâce auquel je peux effectuer chacun de mes pas, dans cette volonté d'aller plus loin, de partir à la découverte du monde et des autres. Mon genou me permet de bouger. De sortir de ma torpeur et d'aller chaque jour explorer de nouveaux endroits. Mon genou me permet de combattre l'immobilisme. Grâce à mon genou, cette simple articulation dans mes jambes, tout devient possible.
Le langage symbolique
Genoux (Agressivité et Soumission) toute soumission est une simulation
Le commencement...
Genoux gauche est le siege symbolique de la soumission; le genoux droit est le siege de l'agressivité.
Articulations représentent la capacité à se plier devant les situations que la vie nous présente. Elles sont égalemnt en lien avec les changement s de direcztion, la flexibilité, l'action et la resistance face à l'autorité. Ainsi, des douleurs articulaires pourront plus facilement toucher des personnes qui manquent de souplesse, qui on tendance à être exigeantes principalement envers elles mêmes. Une recherche de perfection et se demandent le maximunm, ne donnant pas le droit au plaisir.
Douleurs aux genoux, exprime de l'entêtement par peur, face au conflits de soumission ou d'une difficulté à accepter une situation relationnelle difficile.
Genoux qui flanchent peuvent être la manifestation d'u manque de convictions personnelles, le fait de se laisser facilement influencer.
De l'eau dans les genoux peut etre de la colére contre soi même pouir avoir abdiqué dans une situation ou devant une personne qui nous impose son point de vue.
Blessure aux genoux ou au niveau du genou, culpabilite d'avoir raison ou la volonte de stopper une situation ou l'on se sent obligé.
Mon genou, outil d'expression de ma volonté. S'émanciper par le mouvement
Se mettre à genoux, se plier à la volonté de l'autre, des autres. Rester sur ses genoux face à un événement inattendu, traumatisant.
Ces expressions courantes renvoient au symbolisme du genou, qui finalement me permet d'exprimer tellement par son mouvement.
Ma volonté, mon désir d'aller plus loin, de grandir tout simplement. Rappelez vous, quand enfant je marchais à quatre pattes, sur mes genoux.
Ça n'est qu'en grandissant que j'ai appris à m'élever, à devenir plus grand, en adopter une position verticale. Expression de ma dignité. Ces premiers pas sur mes genoux étaient eux le symbole de ma volonté de m'émanciper. De gagner en autonomie, pour mettre en oeuvre mes décisions, mes choix.
Et non plus de subir ceux imposés par mon entourage. Certains d'entre vous, ont d'ailleurs sauté cette étape, en voulant marcher avant l'heure. S'émanciper davantage, plus vite, en marchant debout directement.
Une lecture du "je" "nous" son langage ...
Une personne en face de vous se gratte le genou droit
Il vous signale implicitement qu'il manque tout simplement d'enthousiasme.
Une personne se gratte le genou gauche
Une envie de fuir est annoncée sans être effective. Une Manie courante chez les individus qui cherchent une porte de sortie dans un débat qui s'enlise.
Votre, interlocuteur, assis, retient l'un de ses genoux de sa main correspondante , en position assise.
Une attitude de m'épris, quel que soit le genou incriminé!! Si votre exposé lui parait trop simpliste, il trouvera moins crédible que s'il saisit difficilement le sens de vos propos, il a besoin d'être impressionné par votre intelligence pour vous trouver crédible.
Votre interlocuteur, en position assise, tend les bras dans le prolongement de ses cuisses, ses mains cachent ses genoux.
Attitude de stress associée à une crainte physique de recevoir un coup de pied imaginaire. Le cours à cette posture se double souvent d'un visage crispé ou constipé. C'est la posture typique de celui dont l'amour- propre est aussi visible que son nez.
Assis et croise ses doigts sur l'un de ses genoux, relevé à hauteur de sa poitrine.
Il serre les jambe dans ses bras comme l'enfant pourrait le faire d'une poupée ou un doudou. Posture foetal qui trahit une demande de tendresse dans un contexte d'intimité. Dans une ambiance amicale , elle indique un personnage immature et agressif. C'est la séquence forteresse!
Quand la main recouvre l'autre main appui sur l'un des genoux.
Ce code gestuel est plus courant qu'on s'imagine. je l'ai souvent aperçu dans le reportages d'actualités sur certain hommes politiques qui étaient en mauvaise posture pendant les périodes électorales. comme les mains superposées au centre de la table. Le moins malin perdu.
Et bien sur votre interlocuteur croise les jambes en équerre, quelles le genou protégé par le tricot des doigts croises? le droit? il réprime son hostilité à votre égard. la gauche? il exprime sa soumission, contraint et forcé mais certainement pas de bon gré.
Alors que se passe-t-il lorsque mon corps retombe à genoux ?
Je retombe en enfance.
Pas dans ce souvenir heureux qui m'aide à me construire en tant qu'adulte. Mais dans cette situation de soumission. A l'autorité, aux décisions que l'on m'impose, à ma propre soumission, et à mon incapacité à agir. Aux choix que l'on fait pour moi, à l'âge où je ne peux pas encore m'exprimer.
Je suis infantilisé.
Lorsque je suis mis à genoux, je me sens coupé, plié, incapable de faire quoique ce soit. Dépassé par les événements, je ne sais pas comment réagir et j'observe la situation bouche bée. Se mettre à genoux, pour se plier à la volonté de l'autre. Pire encore, je peux décider de me mettre à genoux, pour implorer, supplier. Je suis tellement incapable de bouger, d'avancer que je deviens tributaire de la volonté entière de l'autre.
Les mots ne suffisent plus, ils ne sont plus suffisamment forts. Je dois joindre le geste à la parole, et me rabaisser, au propre comme au figuré. Me faire tout petit, à l'image d'un enfant. Inoffensif et sans défense. Je ne veux plus prendre de décision et je laisse l'autre décider de moi. Je me plie à sa volonté. Et mon genou, suit le mouvement de ma pensée. Vous faire plier, pour vous mettre à genoux
Je peux moi aussi, vous mettre à genoux, pour vous rabaisser à votre tour. Exercer un rapport de force, de domination, sur vous, sur le monde, par l'intermédiaire de mon genou. Vous laisser languir dans une situation amoureuse, pour que vous vous mettiez à genoux. Vous barrer la route dans votre vie professionnelle, pour vous laisser sur les genoux.
N'y a-t-il pas un jeu pervers dans ce "je-nous" ? Une volonté d'être supérieur à l'autre qui cacherait un manque de paix intérieure ?
Un "je", un "nous", un "jeu entre nous" ?
S'il y a un je dans le genou, il y a aussi un jeu. Et cette partie se joue rarement seul, d'où la nécessité du nous. Plier mon genou, ça n'est pas forcément me soumettre à l'autre. Je peux aussi décider de faire un pas vers l'autre. Pourquoi ne pas avancer vers un compromis, des consensus ?
Que mon je, face un pas vers le nous. Et que stoppe ce jeu entre nous. Charge à moi de décider d'être acteur de ce mouvement de réconciliation, voire d'union. Parce que c'est aussi ce mouvement qui me permet d'aller vers les autres, et donc de me construire en tant qu'individu. Mon je, a autant besoin du nous, que l'inverse.
Quelle est ma part de responsabilité dans ma douleur ?
A vouloir agir à tout prix, est-ce que je prends vraiment le temps de me concentrer sur la volonté de l'autre ?
Est-elle réellement déraisonnable ?
Mal intentionnée ?
Faire avancer la part de "je" pour aller vers le "nous"
Si j'ai les genoux qui flanchent, je manque peut-être de confiance en moi. Charge à moi d'avancer, et de plier mon genou, non pas pour m'abaisser mais pour me faire grandir à nouveau. Allez de l'avant, et faire grandir ma confiance en moi, mon estime. Allez à la rencontre de l'autre, de ce "nous" qui m'entoure et qui me rassure. Cet autre qui me tient la main, ou m'épaule pour éviter que je ne tombe. Qui m'accompagne dans ma construction personnelle, pour que je sois enfin bien avec les autres.
Faire une pause dans ce je (u) entre nous Et enfin, si ma douleur au genou venait d'une volonté de mon corps de me dire "stop" ?
Une invitation, douloureuse, à mettre la partie en pause. Une invective à arrêter d'avancer le temps d'un moment. Parfois même une barrière à une possible fuite en avant, qui ne me permet pas de prise de recul. L'ordre de me recentrer sur moi-même. Stopper ces rapports de force et de domination. Que j'en sois l'initiateur ou la victime. Arrêter ce bras de fer permanent avec le monde qui m'entoure.
(Ré) apprendre à écouter le "je" plutôt que le "nous".
A l'image d'une période de rééducation qui me permet de réapprendre à marcher.
D'aller vers les autres. Pour retrouver une paix intérieure.
Réf. Pierre Daco (Psychologue et Psychanalyste), Joseph Messinger (Psychologue), Annick de Souzenelle (Psychothérapeute, Infirmière Anesthésiste)
27.11.2020 E.M.T